• Plantez avec créativité. Rien ne vous oblige à planter tous vos légumes au même endroit. Si le seul endroit ensoleillé dont vous disposez est la cour avant, vous pouvez planter une rangée de tomates et de poivrons le long de l’allée, et des plants de laitue dans un endroit plus ombragé, à l’arrière.
• Attention aux plantes voisines. Si vous placez votre potager près d’arbres ou d’arbustes, vos plants de légumes devront lutter pour obtenir eau, nutriments et lumière. Les racines des arbres s’étendent au-delà de leur feuillage. Si vous le pouvez, placez votre potager à l’écart des racines des plantations existantes. Si c’est impossible, utilisez plus d’eau et d’engrais.
• Vérifiez le drainage. Les racines des plantes ont besoin d’air autant que d’eau. Un sol saturé d’eau contient peu d’air. C’est pourquoi il est crucial de tenir compte du drainage au moment de choisir l’emplacement d’un potager. Les sols argileux et lourds ne se drainent généralement pas aussi bien que les sols sablonneux. Si des flaques d’eau sont visibles à la surface du sol après une averse, c’est que le drainage est mauvais.
• Pour connaître la capacité de drainage de votre sol, vous pouvez creuser un trou de 25 centimètres de profondeur et le remplir d’eau. Laissez l’eau s’écouler, puis remplissez le trou à nouveau le lendemain et chronométrez le temps que met l’eau à s’écouler. Si l’eau reste dans le trou plus de trois à quatre heures après le deuxième remplissage, un mauvais drainage risque de vous causer des ennuis.
• La façon la plus rapide d’améliorer le drainage du sol est de construire des lits de culture surélevés et de les remplir de terreau amendé. Si votre sol est vraiment détrempé, cela peut être dû à la proximité de la nappe phréatique ; des drains dans le sol peuvent être la seule solution. Le sol peut aussi avoir un drainage trop efficace. Un sol très sablonneux s’assèche rapidement et requiert des arrosages fréquents durant les périodes de sécheresse. L’ajout de matière organique, comme du paillis, dans un sol sablonneux augmentera graduellement le volume d’eau que le sol peut retenir.
• Une pente douce orientée vers le sud est idéale, surtout dans les climats froids. Le sol s’y réchauffe plus vite au printemps et les risques de gel s’y estompent plus rapidement. L’air froid agit comme l’eau : il descend le long des pentes et s’installe dans les endroits les plus bas. L’air froid passera à côté des plantes sur une pente. Cependant, une pente trop prononcée peut causer des problèmes d’érosion. Dans un site en pente, placez vos rangées perpendiculairement plutôt que dans le sens de la pente : vos plantes profiteront ainsi de l’eau qui s’écoule. Si la pente est très prononcée, il se peut que vous deviez installer des terrasses pour retenir le sol.
• Les vents peuvent endommager les hautes cultures, comme le maïs et les haricots grimpants, qui peuvent s’assécher rapidement. Si le vent est un problème dans votre région, protégez votre potager avec un brise-vent, qu’il s’agisse de plusieurs rangées de plantes ou d’une clôture. Vos cultures seront mieux abritées si vous les placez sous le vent, à une distance de trois à cinq fois la hauteur du brise-vent.
• Réfléchissez à la récolte désirée pour chaque légume. Si le sol jouit de bonnes conditions, vous pouvez vous occuper d’un potager de 37 mètres carrés en y passant environ 30 minutes par jour au début de la saison, puis 30 minutes tous les deux ou trois jours durant l’été pour que votre potager produise et ait fière allure. Pensez à la proximité d’une source d’eau et de la maison. Si vous avez l’intention d’ajouter une grande quantité d’amendements ou d’additifs comme du fumier, placez votre potager dans un endroit accessible par un véhicule.